La Philosophie de la Navigation Douce d'Eugène Riguidel : Un Voyage du Grand Large à la Sérénité du Golfe du Morbihan
La Philosophie de la Navigation Douce d'Eugène Riguidel : Un Voyage du Grand Large à la Sérénité du Golfe du Morbihan
Loin des projecteurs des grandes compétitions de voile, un marin a su réinventer sa relation avec la mer, passant de la frénésie des courses au large à la douce quiétude des dériveurs. Cet homme, c'est Eugène Riguidel, un marin d'exception qui a fait un choix radical : troquer la Formule 1 des mers pour la deux chevaux des mers. Retour sur une philosophie de la navigation qui invite à la contemplation, au respect de l'environnement et à une manière totalement différente d'appréhender la mer.
De la Course au Large à la Navigation Douce
Eugène Riguidel est un nom bien connu des amateurs de voile. Au début de sa carrière, il fait ses armes dans les courses de haut niveau, notamment sur des parcours difficiles comme le Tour du Monde à la Voile. C’est là qu’il se forge son caractère de compétiteur, habitué à défier les éléments, à braver les tempêtes et à rivaliser de stratégie pour atteindre la ligne d’arrivée.
Mais après de nombreuses années passées à courir après les vents et les trophées, Riguidel réalise quelque chose de fondamental : la mer n’est pas uniquement un terrain de compétition. Il découvre qu’elle peut aussi être un espace de communion, de calme, un lieu où la vitesse et l’agitation laissent place à l’harmonie et à la simplicité. C’est alors qu’il décide de rompre avec la frénésie de la course et de se consacrer à une forme de voile totalement différente.
La Transition : La "Deux Chevaux des Mers"
Ce changement de cap, Eugène Riguidel le matérialise par un choix radical : celui de la navigation douce. Plutôt que de continuer à courir après les compétitions internationales, il opte pour une approche plus calme et plus contemplative de la mer, en prenant le temps de savourer chaque moment passé sur l’eau.
Il choisit alors un dériveur, petit bateau de randonnée nautique, idéal pour une navigation lente et tranquille, à l’opposé de la vitesse des grands multicoques de course. Son choix est simple : la mer ne se vit pas uniquement pour la performance. Dans le Golfe du Morbihan, un endroit magnifique où il pratique cette nouvelle forme de voile, il adopte une attitude totalement différente. En toute saison, qu'il fasse beau, qu'il pleuve ou qu'il vente, Eugène n'a de cesse de naviguer sur son dériveur, renouant avec les plaisirs simples et authentiques de la mer.
Le dériveur devient pour lui la "deux chevaux des mers", un outil modeste mais suffisant pour vivre pleinement sa passion sans courir après des records ou des performances.
La Philosophie de la Navigation Douce : Une Nouvelle Relation avec la Mer
La notion de navigation douce proposée par Eugène Riguidel va bien au-delà de la simple utilisation d’un bateau plus lent ou plus petit. Elle représente une philosophie de vie qui cherche à renouer avec l’essence même de la mer : un lieu de détente, de réflexion et de découverte, loin des contraintes et de la pression des compétitions.
En choisissant de naviguer dans le Golfe du Morbihan, un endroit préservé, Eugène montre qu’il est possible d’allier aventure et respect de l’environnement. La navigation douce, c’est aussi une manière de ralentir, de se connecter à la nature et d’embrasser une forme de liberté différente de celle imposée par les exigences de la course.
Cette philosophie se caractérise par plusieurs principes clés :
- La simplicité avant tout : Opter pour des bateaux simples, qui permettent de profiter pleinement de l’instant, sans se soucier du chrono ou de la performance.
- L’adaptation à la nature : Naviguer en toute saison, quelles que soient les conditions météorologiques, pour expérimenter la mer dans toutes ses facettes.
- Le respect de l’environnement : Abandonner l’idée de la vitesse à tout prix pour se tourner vers des pratiques plus respectueuses de l’écosystème marin.
- Le voyage intérieur : Plus que la course, il s’agit d’un cheminement personnel, une quête de sérénité où la mer devient un lieu de méditation et de ressourcement.
Une Voie d’Épanouissement Personnel
Pour Eugène Riguidel, cette transition vers une navigation douce ne relève pas d’une simple mode ou d’un retour en arrière. C’est un épanouissement personnel, une manière de trouver un équilibre entre ses ambitions passées et ses désirs présents. Dans un monde où la vitesse et la performance sont omniprésentes, choisir la lenteur et la contemplation est un acte radical, presque rebelle.
En choisissant le dériveur, Eugène prône aussi une voile plus accessible à tous. Il nous invite à réfléchir sur notre manière de naviguer, à réévaluer ce qui nous pousse à prendre le large : est-ce la quête de records, ou bien l’envie de se ressourcer, de renouer avec la nature et d’expérimenter une forme de liberté qui ne dépend pas de la vitesse ?
Conclusion : La Voile Autrement
Eugène Riguidel incarne aujourd’hui une nouvelle forme de navigation, plus en phase avec son époque, plus respectueuse et plus apaisée. Son choix du dériveur et de la navigation douce nous rappelle que la mer est un espace de liberté, mais qu’elle doit être abordée avec humilité et patience.
Dans le Golfe du Morbihan, où il n
avigue en toute saison, Eugène nous montre qu’il est possible de prendre le temps de découvrir la mer autrement. Que ce soit en mer calme ou par gros temps, il ne s’agit plus de « gagner », mais simplement de vivre la mer. Et dans ce voyage de lenteur et de sérénité, Eugène Riguidel nous invite à prendre le temps de nous reconnecter à l’essentiel.
Alors, que vous soyez un marin aguerri ou un simple passionné de voile, la philosophie de la navigation douce a beaucoup à offrir : une expérience plus riche, plus humaine et plus proche de l’âme de la mer.
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